News:Argos:Les Bretons à la conquête des Balkans

The Virtue of Perfectionism








Des investissements pour les marchés émergents

Pour s’adapter aux marchés émergents d’Asie ou des pays de l’Est, l’industrie laitière de l’Ouest modernise ses usines et s’implante à l’étranger.

Les industriels n’aiment pas trop en parler. Ils s’épient les uns les autres sur les stratégies et les orientations prises pour coller aux nouvelles donnes du marché mondial. Parallèlement aux « débouchés de luxe » des pays développés (lait UHT, crèmes, yaourts, fromages), la demande alimentaire porte sur des produits plus basiques dans les pays à faible pouvoir d’achat (notamment la poudre de lait).


Fromages à l’Est...

D’un côté, des produits à forte valeur ajoutée pour des consommateurs aisés, de l’autre des produits moins rentables, mais des volumes importants pour des populations pauvres. Au sein de l’Union européenne, qui reste le cœur de marché de la filière, les nouveaux entrants des pays de l’Est sont au centre de toutes les réflexions. « Leur pouvoir d’achat va se développer et leurs habitudes alimentaires s’orientent vers les produits laitiers plus élaborés », explique Luc Morélon chez Lactalis (Président, Lactel, Bridélice...). Le géant mayennais a acheté il y a trois semaines une usine en Roumanie, après avoir mis un pied l’an passé en Croatie, et auparavant en Serbie, en Ukraine, en Pologne, en République Tchèque. Le groupe vend dans ces pays beaucoup de fromages destinés à l’industrie pour la fabrication de pizzas, de hamburgers ou de sandwiches. Lactalis va également investir dans son usine de fromages à pizza de Pontivy.

... poudre de lait en Asie En Asie du Sud-Est, en Amérique latine ou dans plusieurs pays d’Afrique, la demande porte sur la poudre de lait et de lactosérum (issu de la fabrication du fromage et riche en protéines laitières). Principalement positionnée sur l’Europe, la société Laïta (Coopagri-Bretagne-Even-Terrena) regarde aussi du côté de l’Asie. « Nous allons moderniser nos outils de séchage des années 70-80 pour exporter des poudres de lait sur des destinations plus lointaines », souligne Christian Griner, le directeur de la branche lait de Coopagri-Bretagne. Entremont-Alliance (Entremont-Unicopa) va également accroître ses capacités de production à l’export. Des unités de déminéralisation du lactosérum vont être installées près des fromageries de Quimper et de Carhaix. Le groupe a investi dix millions d’euros dans sa nouvelle usine de cheddar (un fromage à fondue et à pizza) à Quimper. Il est également implanté en Pologne et en République tchèque.

Article extrait de Lait, l'or blanc des Bretons in Le Télégramme


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